En 1977 à Lampaul-Ploudalmézeau, Diwan, association de
loi 1901, ouvre sa première école maternelle de langue bretonne
en s’inspirant des Ikastolak (basque) et des écoles Meithrin (galloises).
Depuis le développement de ces écoles, de la maternelle au
lycée est en constante progression.
Les objectifs de l’école Diwan est d’offrir une scolarité
complète en breton de la maternelle au baccalauréat et ainsi
de permettre à chaque enfant de construire sa propre personnalité
au travers d’une identité culturelle forte.
Evolution:
1977 Création en mai de la première école Diwan.
1978 Ouverture de la quatrième école maternelle de Diwan.
1979 Le Léonard Jili Kilivere est reçu au baccalauréat
après avoir passé la totalité des épreuves,
hormis le français, en breton.
1980 Des enseignants de diverses matières, enseignants
également quelques heures de breton, créent Unvaniezh ar Gelennerien Brezhoneg (UGB), union des enseignants de breton.
1981 Proposition de loi Le Pensec. Note concernant un statut
officiel pour le breton et les autres langues dites « régionales ».
Création de la licence de breton.
1983 Création des premières classes bilingues dans l’Education Nationale à Rennes, Lannion et Saint-Rivoal . Création de Skol Uhel ar Vro, l’Institut Culturel de Bretagne.
1985 Création du CAPES de breton, qui permet de recruter des enseignants pour les établissements secondaires.
1988 Création du premier collège de Diwan à Brest.
1989 Création du DEUG de breton.
1990 Création des premières classes bilingues dans l’enseignement privé à Gwiseni et à Vannes.
1994 Création du Lycée Diwan. 1995 Diwan ouvre
un deuxième collège.
1996 Premiers bacheliers issus du lycée Diwan.
1997 Un sondage de TMO Ouest, commandé par FR3 et le Télégramme
estime que 240 000 personnes parlent breton en Basse-Bretagne, et que 300 000 le comprennent. Le sondage ne concerne pas la Haute-Bretagne.
Premiers bacheliers de l’Education Nationale autorisés à composer en breton à l’épreuve d’histoire.
1999 L’opposition du préfet du Finistère à l’ouverture du Lycée Diwan à Carhaix provoque la mobilisation de la population. Le lycée ouvre quand même en septembre